L’orthographe5 conseils pour éviter les fautes courantes
Vous recevez un mail ou vous lisez un post sur un réseau social et, au premier coup d’œil, vous repérez des fautes d’orthographe. Evidemment, l’erreur est humaine mais cela va probablement écorner l’image que vous avez de votre interlocuteur. Il est donc important de soigner, vous aussi, vos productions écrites.
Voici 5 conseils pour éviter les fautes les plus répandues.
1. Prenez vos précautions
La plupart des fautes d’orthographe sont produites quand vous devez rédiger un texte rapidement. Le premier conseil est donc de prendre le temps d’écrire. Mieux vaut envoyer un mail avec un peu de retard que de l’envoyer truffé d’erreurs et de fautes. Prenez aussi le temps de la relecture, voire de demander à un collègue de jeter un œil avant l’envoi.
Les correcteurs orthographiques présents dans chaque logiciel permettent également d’éliminer pas mal de coquilles. Il est déconseillé d’écrire des mails ou des publications sur les réseaux sociaux en fin de journée, quand l’attention est moindre.
L’orthographe, c’est aussi une question d’habitude. A force de rédiger avec attention et de relire, vous progresserez rapidement
2. « a » ou « à »
Dans le langage oral, la confusion entre le « a » issu du verbe avoir et la préposition « à » passe inaperçue. Ce n’est pas le cas quand on passe à l’écrit. Il est simple d’éviter cette erreur courante. Le « a » étant issu d’un verbe peut être conjugué.
Donc dans la phrase : « Il a besoin d’un document précis. » On peut décliner en : « Il avait besoin d’un document précis. » Par contre, dans la phrase : « Il ira à Bruxelles. » On ne peut pas transformer en « Il ira avait Bruxelles ».
3. « ce » ou « se »
Une autre confusion assez répandue, c’est celle qui ne distingue pas le « se » comme pronom personnel ou le « ce », le pronom démonstratif. Le pronom personnel se rapporte à un verbe pronominal.
Dans : « Le repas se termine », il s’agit bien de se puisqu’il est issu du verbe se terminer. On écrira donc aussi : « Ce repas est terminé. » Avec le « ce » utilisé comme démonstratif et que l’on peut remplacer par celui-là : « Ce repas-là est terminé. »
4. Le piège du « après que »
Contrairement à ce que de nombreuses personnes pensent, « après que » est toujours suivi d’un verbe conjugué à l’indicatif. On doit donc écrire : « nous conclurons ce dossier après que j’aurai reçu la facture » et non : « Nous conclurons ce dossier après que j’aie reçu la facture ».
La confusion est d’autant plus compréhensible que « avant que », lui est bien suivi par un verbe conjugué au subjonctif. On écrira donc : « Ne concluons pas ce dossier avant que j’aie reçu la facture ».
5. La négation à ne pas oublier
On trouve souvent des phrases comme : « On y réfléchit pas encore ». Et c’est fautif. Dans ce cas précis, on oublie la négation. Le « ne – pas » et le « ne – rien » parce que, là aussi, à l’oral on ne peut pas faire ma différence. Pour vérifier que vous ne faites pas fausse route, vous pouvez remplacer le on par un sujet pluriel.
Dans ce cas-ci : « nous n’y réfléchissons pas encore ». On voit immédiatement qu’on ne peut pas écrire : « Nous y réfléchissons pas encore. »
Il existe bien d’autres fautes d’orthographe ou de grammaire fréquentes mais si vous gardez à l’esprit ces cinq conseils, vous éviterez déjà un grand nombre d’approximations. Nous reviendrons, dans un autre article, sur certaines règles à maîtriser pour rédiger de manière maîtrisée.