Maurice Lévy : « Proximedia, j’y crois ! »
Dans le cadre d’un recentrage de ses activités, le groupe français Publicis, n°3 mondial de la publicité, a souhaité céder Proximedia.
Cette dernière a rapidement suscité l’intérêt de nombreux groupes. À l’ère d’Internet, une filiale de services numériques à destination des indépendants et des PME est un atout. Maurice Lévy le sait !
Après avoir été Président du Directoire du Groupe Publicis pendant une trentaine d’année, Maurice Levy en est encore le Président du Conseil de Surveillance.
Il s’est rapidement positionné en vue de l’acquisition de Proximedia. La société Ycor, dans laquelle il a des intérêts, a fait l’offre la plus importante pour acquérir l’ensemble des entités du groupe Proximedia (Espagne, France, Hollande et Belgique).
« C’est une décision personnelle », a expliqué Maurice Lévy, au cours de sa visite sur le site de Drogenbos. « Je pourrais couler des jours heureux si je le voulais, mais je crois en cette activité. J’ai décidé de relever le défi. J’ai foi dans le marché et j’ai cette volonté de développement.«
Un nouvel élan
D’origine belge, Proximedia avait été élue entreprise de l’année en 2009, avant d’être reprise par Publicis en 2014. À l’époque, Maurice Lévy était déjà sur le bateau du groupe français. Il connaît donc bien la maison et son potentiel. « J’ai un projet d’entrepreneuriat sur le long terme. Je viens de fêter mes 77 ans. Mais, comme le disait Hergé ; la jeunesse est de 7 à 77 ans. Moi, je suis un tintinophile qui a envie de lancer sa start-up. »
Le projet doit encore faire l’objet d’une information / consultation des instances représentatives du personnel, en France.
En cas de confirmation de l’opération, Ycor désire insuffler un nouvel élan à Proximedia. « Je compte en prendre la présidence opérationnelle. Je souhaite équilibrer le groupe et lui conférer davantage de cohérence. »
Concernant la Belgique, Maurice Lévy rajoute : « Proximedia Belgique fonctionne très bien. Je compte m’appuyer sur les valeurs sûres pour tendre vers une belle croissance. »
Aux employés, il a tenu à adresser ce message : « Allons-y, car moi j’y crois ! »